Chronique : L.S DUNES, super groupe de super potes. Découvrez leur premier opus « Past Lives »

Formé des membres du groupe My Chemical Romance, Coheed & Cambria, Circa Survive, Thursday et Yellowcard, L.S Dunes nous offre des chansons vraies et sincères, remplies d’émotions belles et paradoxales le tout orchestré sur une bande son très Punk. Ce premier opus de la formation prend aux tripes, il a quelque chose de si authentique, de presque viscéral à l’instar de la très imagée (et chirurgicale) It Takes Times. Frank Iero (ndlr guitariste) nous avez habitué à ce genre de projets annexes et on retrouve dans celui-ci une vibe assez similaire avec une production plus aboutie. La cohabitation avec ces autres musiciens emblématiques de la scène Post-Hardcore / Rock Progressive offre une belle complémentarité.

Comme l’annonce Anthony Green (ndlr chanteur) dès le premier titre de l’album, s’il survit à 2022 alors tour ira bien. A l’image d’un combat avec soi-même, la rage au ventre un peu plus dévorante chaque jour et l’envie de s’en sortir, Past Lives gagne un peu plus en puissante à chaque titre. C’est un périple plein de hargne et d’émotions contradictoires. C’est un combat pour la vie (survie ?) orchestré brillament. C’est une véritable introspection sur soi-même en pleine période de COVID. S’il n’est pas toujours évidant de comprendre les mots si abrupts qu’ils sont écorchés, la parole prend autant de place que l’instrumental. Rien n’est délaissé ni personne n’est mis de côté. Chacun des musiciens évolue à son rythme, accompagné et épaulé, par ses compagnons de route pour briller. L’album sent bon la franche camaraderie.

Avec Permanent Rebellion, le groupe revendique ce qui lui revient de droit. S ‘ils étaient à l’époque dans l’incertitude de pouvoir un jour prendre la route ensemble pour partager leurs chansons, le rêve devient réalité. Des titres écrits pour le plaisir, pour vivre le moment, vont pouvoir prendre vie sur scène. Quel beau cadeau pour les membres (et les fans), de pouvoir s’offrir ce petit répits dans leurs grandes carrières internationales. Ils peuvent ainsi joui de bonheurs simples propres aux plus petites formations, tels que de pouvoir se produire dans des salles intimiste et de privilégier la rencontre avec leur publique. L’opus se termine tout en douceur sur la berceuse Sleep Cult et le mea-culpa du groupe « désolé d’avoir voulu être mort ».

L.S. Dunes se produira ainsi au Trabendo, le 2 février; preuve qu’ils sont vivants plus que jamais, et plus que ravis de venir à la rencontre des fans européens.

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