La première tournée européenne de The Faim était de passage par Paris en février et on vous a ramené quelques bons souvenirs et photos. A leurs côtés, la Pop-Punk révoltée de WSTR et l’Indie- Pop dansante de Chapel.
Nous avons également profité de petites vacances anglaises pour vous ramenez quelques photos de leur concert à Brighton. L’occasion de vous faire découvrir un troisième groupe complètement envoûtant : Halflives.
Chapel
Ouvre la danse, le duo américain Carter Hardin (chant)/ Kortney Grinwis (batterie) qui a suivi The Faim lors de toute la tournée UK et Européenne. Bonne ambiance au programme que ce soit niveau musique et mentalité. Avec Carter et Kortney, on a un peu l’impression d’être entre amis. La farce de Josh Raven (The Faim) avec son lancé de gâteaux sur scène depuis les balcons lors du set, rajoute à l’esprit bon enfant de la soirée.
On passe à table avec une setlist aux couleurs de Sunday Brunch. Entrée épicée avec Caught Up, le plus gros titre de Chapel. Le titre commence à répandre ses doux rayons de bonne humeur dans la salle. Le menu est de plus en plus dansant avec la très Pop Indie Miss Monogamy suivie de Cindy White. Ce petit côté Pop feel-good très eighties qu’on retrouve chez des artistes tels que The 1975 ou encore CHRVCHES nous donnerait presque envie de leur octroyer la nationalité anglaise. Les notes colorées de Don’t You Love Me continue à nous séduire mais on succombera définitivement avec la nouvelle Mushy Gushy et son petit côté exotique.
Le set se termine alors sur See You Again, leur seul véritable slow de la soirée et We’ve Got Soul.







WSTR
Maintenant qu’on s’est bien ouvert l’appétit, si on faisait passer tout ça avec un petit shot Punk bien décapant ? WTSR, à vous l’honneur !
Notre taux de WSTR dans le sang monte directement avec Tell Me More mais celle que l’on attendait surtout d’Identity Crisis c’est Bad To The Bone et son beat méchamment rythmé. Son énergie est en live à la hauteur de notre espérance. Crisis nous fait également passer un moment explosif.
Red, Green or Inbetween est aussi représenté ce soir avec les titres Eastbound & Down et Lonely Smiles. Si on accroche moins à l’ancienne ère, les morceaux ne détonnent pas et passent impeccablement dans l’ambiance de la soirée.
On peut parfois tiquer sur la justesse vocale (surtout depuis le fond de la salle où le son est moins appréciable) mais l’énergie agressivement Pop Punk de WSTR et l’aisance des garçons sur scène nous font passer un bon moment dans les premiers rangs de fosse. On est curieux de suivre l’évolution du groupe et de voir ce que nous réserverait un set plus conséquent. Affaire à suivre…










Halflives
Les plus parisiens des italiens s’exportent en Angleterre le temps de la tournée UK de The Faim (faut être bon en géo pour suivre, on te l’accorde). S’ils sont remplacés par WSTR sur la tournée européenne, hors de question de manquer cette découverte.
On profite donc de notre passage à Brighton pour aller prêter une oreille au son de leur album Empty Room représenté ce soir par Collide, Lone Wolf ou encore Burn. Le groupe commence avec leur titre presque éponyme, Half Alive. Un peu Pop, un brin Electro, âme purement Rock, Halflives dans l’esprit de Chapel bien plus que dans celui de WSTR, nous fait danser dans une ambiance 100% feel-good et décontractée. On retrouve chez eux la même énergie que The Faim, ce mélange des styles qui transforme la fosse en piste de danse à l’image du son de Courage My Love, Normandie ou encore Against The Current avec qui les australiens avaient déjà tournés en 2018.
Plus récente, on retrouve Crown, notre petite préférée. On vous défi de résister à son refrain enivrant. C’est en fin de setlist qu’on croise enfin Fugitive, le dernier titre réussi du groupe dont le clip nous perdait dans les rues de Paris.



















The Faim
Ce soir nous sommes impatients de revivre les premiers morceaux qui nous ont fait succomber au charme de The Faim mais surtout de découvrir un peu plus leur premier opus ! Faire une tournée sans album, un pari risqué mais un beau coup de promo qui fait parler les petits curieux. Curieux, ça tombe bien car nous le sommes. Nous avons donc voulu pousser les portes des Etoiles pour entendre d’avantage les échos de se premier album prometteur après un court passage réussi au Yoyo en 2018. Saints of the Sinners, notre petite chouchoute toutes catégories, ouvre aujourd’hui le set et My Heart Needs To Breath, ancien opener, cède ainsi sa place. Ce début déjà bien maîtrisé par la foule connecte toute la salle dans une ambiance électrisante. On tente la nouveauté avec les slows Beautiful Drama et Infamous. Même si les pistes sont toutes deux excellentes, on succombera d’avantage pour Fire, la petite sœur rythmique de When It Comes. Son clip très nature est sorti le mois dernier.
On repart sur les acquis avec Midland Line et l’émouvante A Million Stars que le public aime reprendre en cœur. Notre autre chouchoute, Make Believe est toujours présente et embaume toujours l’air de sa douce mélodie planante.
Immersion de nouveau dans la foule pour celui qui se sent comme dans un poisson dans l’eau au milieu de ses fans pour interpréter Where The River Runs.
Si l’EP nous offrait des chansons très participatives et festives qu’on attendait de pouvoir vivre en live, nous avons craint la perte d’une belle énergie Rock déchirante à l’image de Saints of The Sinners. Deux titres viennent cependant rassurer nos craintes et nous rappellent une nouvelle fois l’inutilité des étiquettes. La première c’est Amélie avec son cri déchirant en refrain. L’autre, c’est Ecstasy, notre dernière queen.
Les garçons quittent la scène, les instruments sont prêts à être rangés… pourtant ils reviennent à la demande des cris de la foule et nous offrent ce dernier titre.
Nous laisser avec le titre le plus alléchant de leur premier opus, une idée intelligente.
La guitare énervée en début de piste semble presque sortir du répertoire de Fall Out Boy et le refrain nous emporte totalement.
Il ne reste plus qu’à découvrir enfin cet album…
Setlist
Saints of the Sinners
My Heart Needs To Breathe
Beautiful Drama
When It Comes
Infamous
Fire
Midland Line
Where The River Runs
A Million Stars
I Can Feel You
Make Believe
Amelie
Summer Is a Curse
Rappel :
Ecstasy





























