Live report : Retour dans les années 70 avec The Struts au Trabendo

Montez à bord de la Delorean, installez vous tranquillement, prenez vos aises car ce soir on fait un saut dans le passé pour un retour au Rock sauvage et passionné, celui qui prend aux tripes et fait swinger le public, celui qui renverse les pintes et les foules. Ce flash back on le vit en direct du Trabendo avec The Struts aux commandes assistés par Bishop Gunn.

Bishop Gunn

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The Struts prennent toujours très au sérieux le choix de leur première partie. Hors de question d’attendre l’arrivée des rois de la soirée pour remonter le temps de façon honorable. Dès les premières notes le voyage se doit être immédiat. Ceux qui ont tourné avec Greta Van Fleet il y a quelques temps, leur offrant ainsi une belle visibilité, nous présente cette fois-ci un nouvel ovni musical : Bishop Gunn. La veille de leur propre concert Aux Etoiles, le groupe s’échauffe et nous présente Natchez, un dernier album qui sent bon la vieille Amérique avec son Rock teinté de Country , de Blues et de Soul.IMG_1247-2.jpg

Ce Rock’n’roll sexy et envoûtant nous rappelle l’univers d’Aerosmith, le jeu de scène et le style de Travis McCready (ndlr le chanteur) celui de Steven Taylor et Robert Plant, une belle évidence. L’origine du Hard Rock reprend ses droits : les solos de guitare se jouent avec du cœur , l’harmonica s’invite sur scène en parfaite harmonie avec une session rythmique des plus explosives. On ne laisse aucun musicien dans un coins : guitare, basse et batterie, chacun prend possession de la scène remettant à l’honneur son propre instrument; une attitude qui manque beaucoup au Rock actuel.

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Coup de cœur pour Silver Street et ses riffs de guitare sensuels et envoûtants finissant sur un solo comme on aime en entendre. On s’adoucie un peu plus au son de la ravissante Makin’ It.

Le groupe surprend la salle avec une reprise de Hey Jude des Beatles. Si avec un titre tel l’effet est garanti, les garçons sont loin de tomber dans un cliché Pop mainstream et de risquer une reprise un peu fadasse et facile. Bishop Gunn reste dans son univers atypique et livre une cover complètement repensée du hit planétaire et embarque la foule.

La salle est désormais bien chauffée, bien assez pour accueillir les showmen de The Struts.

The Struts

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Entre Everybody Wants et YOUNG&DANGEROUS pas de jaloux ce soir, c’est fifty fifty avec 6 titres pour chacun des opus.

On commence en toute logique avec un brin de nouveauté avec Primadonna Like Me dans tout son glamour et son extravagance enchaîné par un Body Talk endiablé. Luke Spiller est dans son habitat naturel : sous les projecteurs brillant tout de paillettes et sequins vêtu (le chanteur défile toutes la soirée dans diverses vestes). En véritable rockstar, il assure le show avec ses acolytes Adam, Jed et Gethin jouant avec le public et les photographes.  Amoureux de la caméra ? Sans aucun doute; comme ils le chantent dans leur toute nouvelle lyric, In Love With A Camera.

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Coup de cœur de la rédac’ pour la plus ancienne et scandaleuse Put Your Money On Me. Toujours plus désinvoltes avec Dirty Sexy Money ou One Night Only (autre grand coup de coeur), The Struts continuent à faire danser les corps.

Chics, extravagants, exubérants mais toujours drôles et sympathiques sans une once de prétention, les garçons nous rappellent une époque révolue non seulement par leur son mais surtout par leur sens de la scène et un état d’esprit rafraîchissant.

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On s’enflamme également pour Fire qui viendra se conclure plus tard en rappel par sa petite sœur Ashes.

Côté reprises on va piocher dans le répertoire de grandes icônes : Bowie et Springteen avec la participation d’un autre grand musicien mais français cette fois : Yarol. La surprise est belle est bien réussie, se déroulant dans le plus grand naturel. Un beau moment de musique, et de guitare !

The Struts finissent leur show épatant au rythme de leur plus gros hit, Could Have Been Me et laissent derrière eux une bonne humeur contagieuse, du baume au cœur comme on en reçoit peu.

Update :
Une envie de réitérer ce bon moment ? Alors rendez-vous le 24 octobre au Trianon.

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Setlist :

Primadonna Like Me
Body Talks
Kiss This
In Love With a Camera
Fire (Part 1)
Dirty Sexy Money
One Night Only
Mary Go Round
Rebel Rebel (cover de David Bowie)
Somebody New
Dancing in the Dark (cover de Bruce Springsteen)
Put Your Money on Me
Where Did She Go

Rappel :
Ashes (Part 2)
Could Have Been Me

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Galerie :

 

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