Chronique : Sabaton – The War To End All Wars

Sabaton The War to End all Wars vinyle lp deluxe edition

Sabaton, raconte nous une histoire : de Sarajevo à Versailles, The War To
End All Wars met en musique les conflits post WWI. Ce dixième opus est donc une suite du précédent album sorti en 2019 : The Great War. Cette fois le sujet n’est plus effleuré, on prend part au combat. On rencontre des personnages historiques comme Sir Adrian Carton De Wiart, ce soldat que l’on ne pouvait tuer et on revit de forts moments historiques comme la trêve du 24 Décembre dans les tranchés avec Christmas Truce et son intro au piano qui nous plonge dans l’ambiance des fêtes de Noël.

Le groupe de Power Métal suédois reste dans son univers sans trop de grandes
surprises au programme. Avec The War To End All Wars, il assoie cependant sa notoriété de
conteur d’Histoire. Les mots sont affutés, les guitares montent au pouvoir
grâce à de nombreux solos passionnés. A travers une musique puissante et
fédératrice, Sabaton ne fait pas de propagande, il entretient le souvenir. On se
remémore la bravoure des soldats et la tristesse des hommes. Un album concept
qui offre d’un côté des chansons typiquement Sabaton comme Stormtroopers; de
l’autre, des compositions pleines de relief comme Soldier of Heaven et
son clavier très 80s. La recette est simple : des refrains qui restent longtemps
en tête et du gros riff en mitraille.

Dès le premier titre on débarque en plein champs de bataille face aux
Stormtroopers, troupes d’assaut de l’Armée allemande entre 1914-1918. On rentre
définitivement dans les rangs avec Dreadnought, le tempo s’intensifie, droit
vers le combat. La complainte larmoyante de la guitare remplace tous les mots.
Le Métal mélodieux se veut intelligent et nous donne quelques leçons d’Histoire
au passage. Le groupe a par ailleurs sa propre chaîne Youtube qui propose des
vidéos éducatives. Gros coup de cœur pour l’enchainement Lady Of The Dark, The
Valley of Death et Race to The Sea qui font parties de ses chansons sur lesquelles on
s’imagine déjà s’époumoner en concert.

La guerre se termine aux portes de Versailles, dernier titre de l’œuvre. Nous sommes le 28 juin 1919 et nous nous apprêtons à signer le traité de la guerre qui arrêtera toutes les guerres. C’est du moins ce que l’on pensait à cette époque. Dans ce dernier chant une voix s’élève : « War will never
entirely die. It will evolve, it will change. And war will return. » (traduction : « La guerre ne s’arrêtera jamais entièrement. Elle évoluera, changera. Et la guerre reviendra. »
) Des paroles d’actualité qui résonne plus que jamais.

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