Entertainment sortait le 26 janvier dernier et le groupe se lançait sur les routes européennes dans la foulée. On ne pouvait pas se permettre de manquer la première date française et le plus gros headline au Koko du « god favorite boyband ».
Positif, dansant, gorgé d’influences diverses telles que la pop et l’électro, le son de WATERPARKS est une véritable bouffée d’air frais dans une scène rock actuelle à l’esprit trop souvent morose et fermé. Naturellement, l’expérience live semble inévitable pour vivre pleinement l’ambiance « Parx ».
Pour l’occasion, le trio californien emmenait dans ses valises le groupe rock’n’roll britannique DEAD ! ainsi que Patent Pending qui, quant à eux, les auront accompagnés sur les dates uniquement anglaises.
Pour nous, l’aventure WATERPARKS commence à Camden dans la salle rock mytique du Koko et se terminera à Paris en même temps que le drop the mic du groupe.
Un moment propice pour se faufiler en backstage pour rejoindre Awsten, Geoff et Otto le temps d’une interview.
Retour sur une tournée qui n’aura jamais aussi bien porté son nom : le Entertainment Tour.
DEAD !
Groupe britannique au rock’n’roll très oldschool et à l’esthétique tout droit sorti d’un film de Baz Luhrmann, DEAD ! vient exposer sur scène son tout premier album, The Golden Age of Not Even Trying.
C’est un bon gros premier set de 9 chansons qui nous attend avec pas moins de 8 chansons de ce dernier opus. Seule rescapée de l’ancienne ère DEAD! : Skin.
Bien qu’incontournable et plus que séduisante, on lui préférera les morceaux plus récents, signant un réel renouveau de style pour le groupe.
DEAD ! s’est définitivement trouvé avec ce tout premier album dont l’attente aura été plus que judicieuse.
L’énergie rock’n’roll du groupe se ressent sur scène dès les premières notes de THE BOYS ✞ THE BOYS, dernier titre de la formation. Au son des riffs de guitare so rock’n’roll british, notre esprit se perd déjà dans les rues londoniennes à l’image du clip.
Une belle découverte faite au cœur de Camden dans la salle la plus rock de toute, ce qui renforce certainement cette belle ambiance underground.
A Londres, les pogos se forment avant même l’arrivée des héros de la soirée qui s’annonce déjà longue et mouvementée.
Si pour nous la surprise est au rendez-vous, DEAD ! du haut de son unique album possède déjà une belle armée de convertis (aussi bien en Angleterre qu’en France, si si) qui reprend en cœur Enough, Enough, Enough et The Golden Age of Not Even Trying.
A l’aise dans son univers, le groupe déchaîne les foules sur ces titres, puis nous berce d’une douce énergie nonchalante avec Jessica, W9 ou encore You’re So Cheap, un de nos coups de cœur de nos soirées Parx , qui clôturera leur set en beauté.
Retrouvez très prochainement notre interview vidéo de DEAD! en ligne.
Setlist :
- The Boys † The Boys
- Enough, Enough, Enough
- Petrol & Anaesthetic
- Up for Ran$om
- Skin
- W9
- Jessica
- The Golden Age of Not Even Trying
- You’re So Cheap
Patent pending
Sont appelés ensuite sur scène pour nous distraire : Patent Pending.
L’énergie va en grandissant et le groupe totalement barré (juste comme on l’aime) se lance dans des morceaux tels que I Already Know (She Don’t Give a Shit About Me) et Anti-Everything.
Joe Ragosta et Corey DeVincenzo ringardisent le simple crowdsurfing en se lançant dans une course à la nage depuis le cœur de la fosse sur Psycho in Love.
Une fan filme la scène à ne pas manquer : juste ici.
Le groupe ose tout et se lance dans une reprise très pop punk du Everytime We Touch de Cascada. Pur moment de nostalgie pour les fans les plus « agés » de la fan. Le résultat est étonnamment excellent. Patent Pending sait comment nous séduire.
Côté set, l’égalité est totale puisque Patent Pending nous fera honneur de sa présence pour également 9 chansons.
Définitivement Pop-Punk dans son énergie et dans son franc parlé, le groupe finit en toute poésie sur Douchebag.
Setlist :
- I Already Know (She Don’t Give a Shit About Me)
- Anti-Everything
- Let Go
- Psycho in Love
- Classic You
- Everytime We Touch (Cascada cover)
- Hey Mario
- Brighter
- Douchebag
Waterparks
Le trio arrive sur scène avec 11:11, première nouvelle piste d’Entertainment et véritable coup de cœur d’Above The Noise. Une entrée en puissance qui ne perd pas en puissance puisqu’elle s’enchaîne avec la déjantée Blonde.
La salle française, bien plus petite que le Koko, n’en est pas moins survoltée.
Les fans français du groupe peuvent assister pour la première fois à leur concert dans la capitale alors ils ont fait le déplacement et comptent bien s’amuser. Beaucoup semblent même ne pas savoir se satisfaire d’une seule et unique date (nous même sommes victimes de ce Parx syndrome) et suivent le groupe sur plusieurs dates au-delà des frontières.
Si beaucoup d’artistes nomment leur tournée au nom de leur dernier album plus par soucis de promotion qu’autre chose, Awsten, Geoff et Otto ne comptent pas nous endormir avec la facilité de leurs anciens tubes et nous présentent en presque intégralité Entertainement. Seule chanson manquant à l’appel, la bien nommée Rare.
Il n’est pas pour autant question d’oublier Double Dare, premier album sorti en 2016. Viennent se glisser entre deux chansons les très pop et dansantes Take Her to The Moon et Stupid for You. Notre âme pop-punk quand à elle se régale avec Crave et Royal.
WATERPARKS savent se faire plaisir aussi bien sur scène qu’avec leur musique.
Pas de préjugé « rock/ pas rock » et la pop aussi bien que l’électro trouvent tout à fait leur place dans l’univers du groupe. Auto-tune assumé, airs très pop, scène ultra colorée, WATERPARKS se moquent des conventions n’en rendant que leur travail des plus recherchés et intéressants.
Entre deux pogos, on ose sortir nos plus beaux pas de danse, on rit, on chante, on partage. Voilà un tour qui n’aura jamais aussi bien porté son nom.
Si comme beaucoup de fans présents sur la tournée nous attendions de verser notre larme sur 21 Questions, on peut compter sur sa petite sœur Lucky People pour nous émouvoir. A Londres, Awsten rira même du public un peu trop enjoué par ce mini set solo acoustique annonçant joyeusement une chanson triste (ndlr Entertainment = Divertissement).
Alors que ce pauvre Otto enchaîne les concerts malade, il donne tout pour son jeu sur scène. Si le batteur ne portait pas son masque lors des dates anglaises, nous aurions presque pu oublier son état de santé tant l’énergie était présente. On l’apercevra même faire des excès de zèle après le show pour aider les roadies. Il est vraiment top cet Otto… On regrettera cependant l’aménagement de la scène et des éclairages du Nouveau Casino qui le couvriront d’une obscurité presque totale durant tout le show.
Sleep Alone fait partie de ces nouvelles pépites faites pour le live mais le coup de grâce est assoné en rappel avec Crybaby enchaînée par TANTRUM.
Les pogos se forment pour le titre le plus « énervé » du groupe et sans doute la nouvelle chanson préférée de beaucoup de Parxaddict.
Feignant d’être faussement énervé, le groupe quitte la scène au son du « Thank you for coming by. Today was a really good day« .
Des adieux de scène qui s’avèrent d’autant plus efficaces quand on voit avec qu’elle douceur et gentillesse les garçons traitent ses fans.
Plus intimiste que jamais, le concert parisien à des airs de rassemblement entre amis. Drôles, simples et sans filtre, le groupe se fait plaisir sur scène et s’amuse avec le public.
Nos coups de cœur de la tournée seront inlassablement Take Her To The Moon pour son beat dansant sans concurrence, Lucky People pour son côté intimiste et touchant ainsi que la décapante TANTRUM. 11:11 et We Need to Talk, quant à elles, acquièrent sous les projecteurs leurs lettres de noblesse.
Setlist
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11:11
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Blonde
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Peach (Lobotomy)
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Crave
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Take Her to the Moon
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Royal
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Sleep Alone
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Lucky People
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Not Warriors
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We Need to Talk
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Stupid For You
Rappel:
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Crybaby
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TANTRUM