PVRIS peut-il encore surprendre ? Reste dans nos cœurs la douce mélodie de White Noise, il est pourtant temps de commencer un nouveau chapitre…
PVRIS possède un style indéniable qui rend plus d’un musicos accro. Planant, dansant, mélancolique, le son de PVRIS n’est pas quelque chose que l’on est prêt à laisser passer de mode. Pourtant pour éviter la monotonie, il va falloir savoir se renouveler intelligemment…Bonjour complexité !
Alors qu’Heaven nous avait déjà promis les cieux, les autres nouvelles pistes confirment cette évolution en douceur forte agréable. Tous les titres ressemblent déjà bien à de futurs tubes.
L’effet de surprise estompé ?
Alors qu’à l’approche de sa sortie l’album reste un secret si bien gardé, il est repoussé et les morceaux commencent à se dévoiler les uns après les autres. Un fait bien dommage fêlant l’image mystérieuse et mystique entretenue par le groupe comme nous l’expliquait Brian lors de notre dernière interview.
Un album en deux parties, entre rock et indie-pop
L’album commence sur un terrain déjà connu avec des pistes comme Half ou What’s Wrong, une première partie plutôt Rock qui va tendre vers un inconnu plus tinté de Pop. Walk Alone marque cette transition vers l’inconnu en nous faisant passer de l’autre côté du miroir. Plus Indie Pop que jamais, le groupe arrive à séduire avec aisance sans véritablement surprendre.
Agréable, globalement très bon, bien écrit, on reprochera peut-être simplement à cet album son manque de folie, de relief.
Coups de cœur pour les déjà bien connues Winter et Half avec leur pouvoir d’enchantement indéniable.
La magie PVRIS
PVRIS nous envoûte ici avec une aisance déconcertante mais sans jamais réussir à nous surprendre réellement, ce qui est assez regrettable.
La belle rythmique des nouvelles pistes ainsi que la voix aérienne de Lynn nous laisse espérer cependant une belle énergie live servant à merveille la mystique de PVRIS. Verdict le 18 novembre à l’Elysée Montmartre !