En 2019, les Californiens de Dirty Honey s’envolent direction l’Australie pour enregistrer leur tout premier EP. C’est en compagnie du producteur Nick DiDia (Rage Against The Machine, Pearl Jam, Bruce Springsteen…) qu’ils donnent naissance à un premier opus aux sonorités Hard Rock très 70’s/80’s. Le quatuor reprend les codes efficaces de groupes de cette époque à l’instar de Led Zeppelin, Guns N’ Roses ou encore Aerosmith. C’est ainsi qu’on tombe sur le charme des sexy Rock’n’Roll Rolling 7s (notre chouchoute) et When I’m Gone.
Aujourd’hui pandémie mondiale oblige, le groupe reste en Californie pour nous concocter son premier album. Le son reste fidèle et le travail avec Didia se fait à distance : Rock endiablé, dansant, électrisant, hors du temps. Avec California Dreamin’, Dirty Honey traverse la Californie comme en plein songe, dévoilant ce qu’elle a de plus beau mais aussi de plus abîmé, étourdissant, impressionnant. Tout ne se passe pas toujours comme prévu. La Californie n’est pas toujours le lieu de réussite que l’on attend. La réalité peut être plus amère, elle se révèle à travers des paroles plutôt sombres.
Le voyage du clip est pourtant bien dépaysant depuis nos canapés. On se perd dans le désert de Joshua Tree et la forêt impressionnante de Sequoia Park. Si le titre nous semble déjà familier de par la cover de The Mamas & The Papa de Barry McGuire (1965), il ne s’agit pas de la même chanson. Ce nom vient tout naturellement à l’esprit du chanteur Marc Labelle après avoir entendu le riff d’intro de leur guitariste, John Notto. Hors de question pour Dirty Honey d’écrire un énième album sur le confinement et ce virus que l’on préfère tous oublier au plus vite…
Avec cette nouvelle œuvre que l’on pourra écouter le 23 avril prochain dans son intégralité, il est question de vie et d’expériences.
Découvrez un avant-goût de cette nouvelle aventure avec California Dreamin’:
ABOVE THE NOISE 