Interview : Florent Mothe, la musique qui vient du cœur.

Vous l’avez découvert en rockeur dans Mozart, l’opéra rock, l’avez adoré en charismatique Roi Arthur et l’avez soutenu dans Danse avec les Stars. Son deuxième album est dans nos bacs depuis le 2 décembre et c’est à cette occasion que nous l’avons rencontré! Il vous parle de ce dernier opus, de son expérience DALS et de ses projets à venir!

Tu as brillé sur le parquet de Danse avec les Stars (DALS) et a malheureusement quitté l’aventure samedi dernier. Peux-tu nous dire ce que tu retiendras de cette aventure?

Ça a été une expérience très difficile physiquement et même mentalement car tu es toujours en train de repousser tes limites. C’est beaucoup de doutes aussi. Je partais de zéro en danse mais ça a été tellement de bonheur. J’ai fais une rencontre incroyable avec Candice (sa partenaire sur DALS) et tous les autres candidats. Toutes les équipes sur ce show travaillent pour faire un spectacle différent tous les samedis. Tout le monde cherche à faire de beaux tableaux, à te mettre en valeur… C’était vraiment une expérience extraordinaire, j’ai adoré! Je retiendrai aussi le soutien du public qui m’a beaucoup aidé pendant ces semaines.

As-tu eu un coup de cœur pour une danse?

Il y a des danses qui m’allaient mieux que d’autres. J’ai adoré les danses de caractère comme le tango, les rumbas et surtout le contemporain qu’on à fait sur Lili de AaRON.

T’imagines-tu un jour remonter sur scène pour une comédie musicale et user de tes nouveaux talents de danseur?

Pour l’instant, je sors de deux comédies musicales, Mozart et Le Roi Arthur et j’ai hâte d’aller en tournée et de vite écrire un nouvel album. J’ai déjà plein d’idées. Mais peut-être un jour, pourquoi pas.

Ton dernier album est dans la thématique puisqu’il s’intitule Danser sous la Pluie, titre également d’un morceau de cette oeuvre. Pourquoi ce choix? Que représente cette chanson pour toi?

Cette chanson représente quelque chose d’assez particulier pour moi. C’est assez personnel. C’est l’histoire d’une rencontre que j’ai faite l’année dernière, une personne qui m’a donné envie de voir la vie du bon côté. Comme je le dis dans les paroles, une personne qui m’a aidé à mettre ma mélancolie à dos. Mon premier album était assez sombre, un peu torturé, j’avais envie d’être un peu plus positif dans ma vie. Cette rencontre m’a notamment aidé à faire ça. Je trouvais que le titre de cette chanson représentait assez bien la parole générale de l’album qui est bien sûre une métaphore pour dire qu’il faut sourire malgré les difficultés et être positif tout simplement. C’est aussi pour ça que j’ai fait Danse avec les Stars, c’était assez ironique. Je me suis dit qu’à un moment il faut que je mette en pratique ce que je dis dans mes chansons.

Comment décrirais-tu cet album?

Spontané, positif, énergique, plein d’émotions!

En quoi est-il si différent de ton premier opus?

Il est moins sombre, plus moderne, plus à l’image de ce que je suis aujourd’hui, de la musique que j’aime et écoute. C’est un album fait pour la scène, que l’on écoute dans sa bagnole, quand on marche dans la rue, un album pour aller de l’avant.

Et si tu nous racontais l’histoire derrière l’oeuvre : comment est né Danser sous la Pluie?

J’ai beaucoup travaillé avec Renaud Robillot qui a pas mal bossé avec Section d’Assaut. Il a un certain talent pour les mélodies et pour faire des chansons commerciales comme je les aime, des chansons qu’on écoute, qu’on a envie de chanter. Comme moi, il venait du rock et on s’est retrouvé là-dessus, à faire des chansons pas prises de tête, plutôt efficaces. J’ai aussi beaucoup écrit avec le rappeur LIM. Nous sommes très différents mais justement nos différences font qu’on se ressemble beaucoup et qu’on s’est très bien entendus. Nous nous sommes retrouvés en studio à chercher des mélodies et quand nous en trouvions une qui nous plaisait, Renaud se mettait à l’ordinateur et commençait à faire de la créa musicale. Alors on sortait dans la cour avec LIM et on commençait à se raconter des paroles. C’était la première phase de l’album. Ensuite, j’ai eu la chance de pouvoir écrire des chansons un peu plus personnelles, dans mon coin, des chansons comme Danser sous la Pluie, Te Ressembler et J’attends Encore. Ce sont des titres que j’ai écris quand j’étais posé à la maison, en voyage ou en weekend, avec mon papier et mon stylo, à vouloir écrire des choses plus personnelles.

Tu écris également pour d’autres artistes dont la grande Céline Dion. Comment se retrouve-t-on à écrire pour Céline?

Il y a l’équipe artistique de Céline qui préparait son nouvel album en français et ils avaient une idée assez précise. Céline voulait une chanson de Goldman car c’est lui qui a écrit ses plus grands succès. Son équipe voulait des chansons plus modernes, ils avaient entendu une chanson de moi qu’ils aimaient beaucoup et ils voulaient que j’écrive quelque chose dans ce style. On a écrit sans pression parce qu’on en rêvait mais sans trop oser l’imaginer. On tripait en se disant « imagine si elle chante nos chansons… ». On ne s’est pas vraiment posé de questions, on a simplement essayé de faire de belles chansons, efficaces, qui pourraient plaire à Céline. La première fois que je l’ai entendu chanter ma chanson j’ai versé ma larme car c’est vraiment une superbe récompense. C’est aussi très encourageant. C’était un rêve que je n’avais jamais osé faire. J’étais juste très fier de moi.

La semaine dernière tu présentais pour la première fois ton album à ton public en chantant sur la scène de l’Européen. Comment as-tu vécu cet accueil de tes fans?

J’étais extrêmement ravi. C’était un super concert, j’ai passé un superbe moment avec mon public. J’ai pu présenter les chansons de mon nouvel album. J’étais très étonné car j’avais diffusé quelques extraits par-ci par-là mais les gens connaissaient déjà les paroles. C’était encore une fois une belle récompense, j’étais très fier. Fier aussi d’avoir ce public là depuis mes débuts. C’est beaucoup grâce à eux que j’en suis là aujourd’hui donc je les remercie du fond du cœur. J’ai aussi eu la place pour faire d’anciennes chansons de mon premier album et des plus anciennes, du Mozart l’opéra rock également. Ça m’a refait goûter aux concerts car j’avais été sur Le Roi Arthur depuis 1 an et demi, puis sur Danse avec les Stars. J’avais vraiment hâte de retourner sur scène.

C’était un show très intimiste, en mars tu seras à La Cigale, es-tu plus petite salle ou grand show?

Si je peux faire les deux ça serait vraiment l’idéal. Une scène comme l’Européen ça me permet de me poser avec ma guitare. On entend le public parler, on peut discuter en direct avec lui, ce qu’on ne peut pas faire dans les grandes salles. J’ai tout de même hâte d’en faire pour pouvoir proposer un spectacle. J’ai fait quelques spectacles avec Le Roi Arthur, Mozart, même DALS et je commence à voir ce qu’il faut pour proposer un show : les jeux de lumière, la mise en scène, la conduite du concert…Et j’ai vraiment hâte de pouvoir faire ça aussi.

Peux-tu nous révéler quel sera le prochain single issu de Danser sous la Pluie?

Et bien ça sera J’attends Encore qui est une des dernières chansons que j’ai écrite pour l’album. Elle parle de l’ennuie que l’on peut parfois ressentir dans notre société de consommation un peu uniformisée. J’ai des attentes un peu particulières dans la vie, j’aime rencontrer les gens, j’aime les choses vraies, tomber amoureux… J’ai besoin de sensations fortes pour vivre et parfois, la vie que l’on a aujourd’hui nous en offre pas assez. On a une routine qui peut être un peu assassine. C’est ce que je raconte dans cette chanson : Je ne suis pas tout à fait mort, j’ai encore des envies. C’est une chanson qui paraît sombre mais qui est finalement pleine d’espoir simplement car c’est aussi une chanson de rébellion.

Ton son ne cesse d’évoluer. Plus jeune tu avais un groupe de rock. Quels groupes écoutais-tu et reprenais-tu à cette époque?

C’était l’époque Supultura, Korn et Desftones…Moi j’ai commencé à écouter du rock à la base avec Guns N’Roses aux débuts des années 90 et j’avais aussi mes groupes fin 90, début 2000. J’aimais ce style un peu néo-métal, mais déjà aussi ce mélange d’heavy métal, de hip-hop, de pop… C’est pour ça qu’aujourd’hui je fais de la musique un peu variée.

Tu joues de la guitare, du piano mais aussi de la basse…

J’aimerais bien un jour être meilleur en batterie mais l’instrument qui ne me quitte jamais c’est ma guitare. C’est un instrument dont je voulais jouer depuis que je suis tout petit donc j’ai toujours ma gratte avec moi.

Que nous prévois-tu pour 2017?

J’ai plein de projets à venir : déjà la tournée de Danse avec les Stars, ensuite je suis en concert à La Cigale le 23 mars. On est en train de construire une tournée au tour de cette date là. Normalement je pars aussi un peu en Russie avec Mozart, l’opéra rock. J’espère aussi faire des concerts en solo là-bas et que l’album aura une belle vie, que je puisse faire des festivals, refaire une tournée… Puis j’ai hâte de retourner écrire le prochain album.

Y-a-t-il des collaborations qui te fassent rêver?

Il y en a plein…Il y en a des inimaginables, des artistes comme Beyoncé, Rihanna que je trouve incroyable. C’est vrai que je n’en n’ai pas encore fait en solo. J’attends d’avoir des succès avec mes chansons et on verra après mais j’aime beaucoup la nouvelle génération de chanteurs français de Kendji à Maître Gims, Black M, Amir

Aurais-tu un message pour tes fans?

Je voudrais les remercier énormément de tout le soutien que j’ai reçu pendant DALS mais aussi depuis Mozart, l’opéra rock. Ils m’ont suivi à travers toutes les étapes, depuis mon premier album, Le Roi Arthur… A travers tous les projets que j’ai eu, j’ai toujours eu beaucoup de soutien de mes fans, donc merci beaucoup!

Revivez son concert à l’Européen en cliquant juste ICI.

Une réponse sur “Interview : Florent Mothe, la musique qui vient du cœur.”

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s